Saviez-vous que les contes pour enfants étaient, à l’origine, de véritables histoires d’horreur?
Oubliez les fins heureuses à la Walt Disney où le prince et la princesse vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, à l’origine, disons-le, les histoires pour enfants étaient écrites pour les tenir tranquilles et apparemment: ça marchait. Or comme la plupart des contes que l’on connaît bien aujourd’hui sont issus du Moyen-Âge, on se doute bien qu’il fallait sans doute une bonne couche d’horreur pour réussir à impressionner les belliqueux mousses de l’époque…
C’est donc ainsi que la Cendrillon originale, légèrement plus sinistre que celle qu’on connaît actuellement, finit par assassiner sa belle-mère et ses belles-soeurs afin que son père puisse épouser la femme de ménage. Bonne idée pour éviter d’avoir un jour à retoucher la liste de corvées.
De son côté, la Belle au Bois Dormant n’est pas en reste, côté pratico-pratique, puisque ce n’est pas, en vérité, le doux baiser de son prince charmant qui la réveille de son profond sommeil, mais plutôt l’accouchement de ses deux jumeaux nés d’un viol perpétré par le fils du roi. On pourrait croire bêtement qu’un viol et que l’arrivée simultanée de deux enfants dans une vie seraient assez pour se garder bien éveillée, eh bien que nenni, parce qu’en plus son prince, qui s’avère être un Don Juan notoire, est d’ores et déjà marié à une autre au château. Comme quoi il y a des jours où on devrait sérieusement restée couchée…
Une autre? Pas de problème. A la fin de la version originale de Blanche-Neige, écrite par les frères Grimm, la méchante reine aurait été bien punie pour avoir tenté de tuer la célèbre héroïne. Sa condamnation? Danser avec une paire de chaussures de fer rouge jusqu’à ce que mort s’en suive. Quand même pas banal… Et pour finir, la petite sirène, pour sa part, doit en réalité accepter de troquer sa queue de poisson pour des pieds lui donnant l’impression de marcher sur des couteaux afin de séduire son prince sur le plancher des vaches. Échouant (on l’aurait parié) à sa douloureuse tâche, elle finit par se jeter à la mer où son corps se transforme en une mousse répugnante.
… Et bonne nuit les tout petits!