Saviez-vous qu’il était mathématiquement prouvé que les ficelles, les chaînes, les cheveux (ou n’importe quoi du même genre) finissent inévitablement en nœuds?

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C’est bien connu, aussi soyeux et doux soient-ils, de beaux et longs cheveux flottant librement au vent finiront inévitablement… en de gros noeuds rebelles et disgracieux.

Il n’en faut souvent pas plus que ça pour exciter les neurones des scientifiques, et ce fut le cas pour les physiciens Dorian M. Raymer et Douglas E. Smith de la University of California, à San Diego, qui ont décidé d’analyser le près les facteurs qui régissent la formation spontanée de nœuds.

Suite à une série d’expériences, qui consistaient, en gros, à jeter des chaînettes, des chaînes, des cheveux et des cordes de formats variables dans une boîte afin de calculer à quelle vitesse apparaîtrait la formation desdits noeuds, les chercheurs ont réalisé que, souvent, ce n’était qu’une question de secondes.

Nous voilà avancés.

Poussant l’audace encore plus loin,Raymer et Smith se sont donc mis à faire des calculs mathématiques complexes à partir de différentes longueurs critiques, y allant de probabilités, de pourcentages, de marges aléatoires, d’hypothèses en ce qui a trait à la rigidité, à la flexibilité, aux divers facteurs variables, ils ont analysé les noeuds produits comme jamais ce ne fut analysé, à partir du polynôme de Jones, du ruban de Möbius et pour finir, ils ont rigoureusement informatisé leur procédé, appuyé de photos numériques hi-rez.

Pour ceux qui seraient intéressés par leurs résultats, sachez que les deux physiciens ont dénombré 120 types de noeuds différents sur 3415 essais.

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