Saviez-vous qu’au Canada, au moins 8 trésors seraient encore enfouis sous terre, dont 7 au Québec qui n’attendent que vous pour être découverts?
1. On prétend qu’un fabuleux trésor (l’un des plus convoités du Canada) ayant appartenu à William Kidd, un pirate écossais du 18e siècle, serait toujours enfoui sur Oak Island, en Nouvelle-Écosse. Au début du 19e siècle, trois jeunes personnes auraient découvert une étrange poulie, fixée à un chêne surplombant un puits de 27 mètres de profondeur, protégé par un ingénieux système de défense faisant en sorte qu’à chaque fois que quelqu’un dépasse une certaine profondeur le puits se remplit d’eau, empêchant ainsi les chercheurs d’atteindre le fond où l’on soupçonne le fameux trésor de se trouver.
2.En 1834, plus près de nous à Beauceville, une petite fille de douze ans, Clothilde Gilbert découvre une pépite d’or grosse comme un oeuf dans la rivière Gilbert. C’est à partir de cette découverte que, de 1835 jusqu’aux années ’30, des millions de dollars en or furent découverts en sol beauceron. On estime qu’encore aujourd’hui, de l’or caché ou d’autres filons pourraient certainement être retrouvés dans cette région… D’ailleurs à Saint-Victor de Beauce, de précieuses récoltes d’anciens chercheurs d’or aurait été retrouvées dans la Chute du Bras de la rivière Saint-Victor où plusieurs hommes y auraient apparemment plongé leurs trésors, emmaillotés dans des sacs de toile, afin de se soustraire à l’impôt.
3.Au début du 19e siècle, le célèbre contrebandier Uriah Skinner se serait réfugié à maintes reprises sur une petite île du lac Memphremagog où il avait l’habitude de se cacher des douaniers. En 1820, son corps et une partie de ses trésors sont retrouvés par un pêcheur local dans une grotte de près de 60 pieds de profondeur. On croit que d’autres richesses ayant appartenu au flibustier se trouvent toujours sur cette île, qui porte aujourd’hui son nom.
4.Sur l’île d’Orléans se trouve une grotte profonde, qu’on appelle le « trou Saint-Patrice», où deux riches anglais y auraient enfoui leurs biens avant de mourir.
5.Près de Charlesbourg, dans un endroit appelé les Quatre-Arpents, un trésor jésuite aurait été enterré près d’un étang par les prêtres, peu avant l’arrivée des Anglais. L’endroit aurait été acheté par une famille dénommée Hill, qui fit construire un moulin sur la rivière Duberger, près de l’étang… Certains prétendent que la famille Hill aurait découvert le trésor… sans en parler à personne.
6.La bande à Chambers, aussi appelée les brigands du Carouge (Cap-Rouge), étaient une bande de voleurs célèbres des années 1830. On dit qu’ils se spécialisaient en vol d’objets sacrés, qu’ils amassaient dans leur repaire avant de les faire fondre en lingots pour mieux les revendre. Or avant leur arrestation et leur condamnation à mort ils auraient eu le temps de cacher les bijoux, l’or, l’argent et une foule de biens sacrés quelque part près de la rivière de Cap Rouge, autour de l’emplacement du Vieux Moulin, où se trouvait à l’époque ce fameux repaire secret… que l’on cherche toujours.
7. L’Îlet au Flacon, dans le Parc du Bic, aurait apparemment servi de refuge secret à un pirate qui y aurait enfoui son butin il y a très longtemps. Il aurait marqué l’endroit avec une pile de tessons de bouteille avant de mourir d’où le nom de l’île. Or si votre intention est de tenter votre chance à la découverte de ce précieux trésor, sachez que, selon la légende, on dit que la seule journée où vous pourriez le découvrir, c’est un 11 août sans lune et sans étoile. Vous devrez alors vous rendre sur l’islet à marée montante et y débarquer en silence. Si vous y allez trois hommes de foi et un cheval blanc, une source lumineuse devrait vous indiquer l’endroit oû est enfoui le trésor.
8. Le 13 septembre 1775, c’est au Colonel américain Bénédict Arnold, que fut assignée la tâche de s’emparer d’une partie du Canada. À la tête d’une armée de onze cent trente hommes, il croyait atteindre Québec en quinze jours, mais à leur arrivée en sol canadien, plusieurs soldats s’étaient entre temps égarés, seraient morts de faim, de soif ou de froid. C’est ainsi que seulement 674 hommes n’ont pu se rendre jusqu’au lac Mégantic où Arnold vit ses quatres dernières chaloupes se briser en morceaux aux rapides de Spalding. Contenant tous les effets personnels, les documents du colonel et un précieux coffret rempli de 30 000 livres anglaises, cette mésaventure marqua le début d’une chasse au trésor qui perdure encore de nos jours et où chaque génération éveille les espoirs de nouveaux chercheurs. À Saint-Martin de Beauce, plusieurs personnes âgées se souviennent d’un rocher, situé près du ruisseau Pozer, que l’on appelait alors «la roche à Arnold», et où plusieurs recherches ont été entreprises, sans succès.