Saviez-vous qu’en avion, vous pourriez vous retrouver nez à nez avec un scorpion, une chauve-souris, des punaises de lit ou des cafards?
Certaines personnes refusent de prendre l’avion parce qu’elles redoutent un accident ou parce qu’elles ont le mal de l’air. Or, depuis quelques années, une foule d’autres raisons peuvent s’ajouter à leurs justes méfiances, et attention! On ne parle pas ici d’Air Tanzanie ou de Taxi-Brousse! En fait, la plupart des spécialistes de l’aviation américaine s’entendent pour dire que la qualité du transport aérien aux États-Unis s’est grandement dégradé depuis 2007… ce qui donne parfois lieu à quelques désagréments, voire même à d’inopinées rencontres en plein ciel.
En février 2012, un vol Jet Blue a dû être mis hors service après qu’une femme ait aperçu un scorpion de 4 pouces lui glisser entre les jambes. La même année, un vol de la compagnie Delta a été retardé par des milliers d’abeilles. Parce qu’elles étaient d’une espèce protégée, c’est le Maître apiculteur Stephen Repasky qui a été appelé en renfort pour les retirer de l’aile de l’engin où elles avaient élu domicile. Toujours en 2012, une femme qui était sur un vol de Qantas entre Los Angeles et Melbourne a trouvé des asticots dans le casse-croûte fourni par la compagnie aérienne.
En 2011, les passagers d’un vol offert par Delta, entre le Wisconsin et le Delaware, ont dû effectuer le voyage en compagnie d’une chauve-souris qui a volé à plusieurs reprises de long en large de la cabine. Ce sont finalement les passagers qui ont pris l’animal au piège dans le cabinet de toilettes. La même année, deux vols de la British Airways ont été affectés après que des passagers se soient plaints d’avoir été mordus par des punaises de lit. Même problème avec Air-France, d’ailleurs. Toujours en 2011, un couple de Caroline du Nord a poursuivi l’américaine AirTran Airways après avoir vu des cafards ramper hors de bouches d’aération de l’avion. Le couple a déclaré à la presse que «les agents de bord étaient trop occupés pour régler le problème».