Saviez-vous qu’Hugo Boss et Coco Chanel avaient fricoté avec les Nazis?
Chanel agente du service de renseignement de l’armée allemande? Boss opportuniste du 3e Reich? Il semblerait que oui.
Selon son biographe Hal Vaughan (lui-même ancien agent secret, diplomate et journaliste américain), Coco Chanel serait devenue agent nazi de l’Abwehr en 1940, remplissant diverses missions dans le déroulement de la Deuxième Guerre mondiale sous l’indicatif secret de F7124 et répondant au pseudonyme de «Westminster». Antisémite et anticommuniste aujourd’hui reconnue, Chanel estimait ouvertement qu’«Hitler était un grand européen». Suite à la parution de la biographie «Sleeping with the enemy, Coco Chanel’s secret war», la maison de couture Chanel en a cependant démenti tout le contenu.
De son côté, Hugo Boss (membre tout à fait en règle du Parti Nazi) n’eut que guère le choix, en 1990, de verser la somme de 500 000 livres sterlings au Fonds d’indemnisation des anciens travailleurs forcés puisque dès 1933, et ce jusqu’à la fin de la Seconde Guerre, son entreprise eut recours à de la main-d’œuvre de travailleurs forcés provenant de camps de concentration Nazis. C’est la société Hugo Boss qui assurait la production des uniformes militaires du Troisième Reich, notamment ceux des SS, des Jeunesses hitlériennes et de la Wehrmacht.
Notons que parmi les entreprises qui auraient aussi copiné avec les nazis figurent également les noms de Ford, Kodak, Coca-Cola, Nestlé, BMW, Volkswagen et General Electric, entre autres.
Il faut dire que -autre temps, autre moeurs?-, en 1938, le célèbre magazine Times choisissait Adolf Hitler en page couverture en tant que «Man of the Year».