Saviez-vous qu’un homme blessé à mort par un grizzly avait rampé sur plus de 300 km durant 6 semaines dans le seul but de se venger ?
D’origines irlandaises mais élevé par une tribu Pawnee, Hugh Glass était un trappeur du début du19e siècle aujourd’hui reconnu pour ses exploits dans l’ouest américain
Embauché par le gouvernement pour être ce qu’on appellait alors un «homme de montagnes», c’est Glass qui, à cette époque, était en charge d’éclairer les territoires des actuels Dakota du Nord, Dakota du Sud et aussi du Montana. Louant occasionnellement ses services à diverses expéditions qui nécessitaient ce genre de guide bien baraqué, en 1822, alors qu’il chassait pour nourrir des clients, Glass fut surpris par un grizzly avec lequel il s’engagea un combat à main nues.
Laissé pour mort par les membres de son équipée, malgré une jambe mutilée, les os du dos complètement à nu et le reste du corps en lambeaux, le courageux trappeur soigna patiemment ses blessures avec les plantes des environs, allant même jusqu’à laisser des asticots se nourrir du pus émergeant de ses blessures ouvertes afin de les aider à mieux cicatriser en évitant l’infection. Se nourrissant de racines et de petits fruits, il rampa sur plus de 300 km durant six semaines dans le seul but de retourner à la civilisation et de trouver les hommes qui l’avaient lâchement abandonné dans la nature, sans eau, ni nourriture, ni arme.
On raconte que Glass aurait effectivement fini par retrouver deux de ses anciens compagnons de voyage, mais on dit qu’il leur aurait épargné la vie, l’un parce qu’il était trop jeune, l’autre parce qu’il s’était engagé dans l’armée et qu’il craignait les représailles de l’État s’il assassinait un soldat. En fait, on dit que Hugh Glass ne leur aurait, en bout de ligne, simplement réclamé que son fusil.
Comme quoi dans certains cas, le second amendement est peut-être… un mal nécessaire?