Saviez-vous que les grandes organisations pourraient devenir plus efficaces si elles promouvaient leurs employés au hasard?

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À la fin des années soixante, le psychologue canadien Laurence J. Peter avait avancé un principe qui, à prime abord, pourrait sembler paradoxal, mais qui finalement ne le serait pas tant que ça… Sans sarcasme aucun, Peter croyait que «chaque nouveau membre, dans une organisation hiérarchique, grimpe au sein de la hiérarchie jusqu’à ce qu’il ou elle atteigne son niveau d’incompétence maximale».

Le «Peter Principle» soutient encore aujourd’hui qu’un employé promu au hasard démontrerait de meilleures compétences qu’un employé promu soit par ancienneté ou par autre procédé hiérarchique traditionnel.

Suivant cette curieuse hypothèse, les chercheurs Alessandro Pluchino, Andrea Rapisarda, Cesare Garofalo et deux autres collègues de l’Université de Catane, en Sicile, ont publié une nouvelle étude sur le sujet dans la revue «Physica A: Mécanique statistique et ses applications». Intitulée «Politiciens accidentels: Comment des législateurs sélectionnés au hasard peuvent améliorer l’efficacité du Parlement», l’étude en question consistait à imiter la façon dont les gouvernements modernes travaillent et à en tirer des conclusions.

Leur modèle aurait clairement démontré que les législateurs dont les valeurs du parti entraient en jeu semblaient favoriser davantage leurs propres intérêts (notamment, bien sûr, leur réélection!), alors que, d’autre part, les élus qui l’avaient été au hasard  et qui n’avaient prêté aucune allégeance à aucun parti en particulier étaient beaucoup plus enclins à prendre des décisions visant à défendre franchement les intérêts de la population et de la société dans son ensemble.

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